Préambule: Cet article date de 2020, et était en brouillon depuis tout ce temps, car je n’avais pas pris le temps de le terminer. Le truc, c’est qu’il s’est passé une éternité depuis 2020, j’ai eu le temps de vivre 2 vies de plus que ce que j’avais déjà vécu.
Du coup, mon système de valeur a encore évolué, et cet article n’est donc plus d’actualité. Je le met donc en ligne pour « laisser une trace » de mon cheminement de pensée de l’époque.
Pour la petite histoire, mes valeurs aujourd’hui, que j’appelle « Les valeurs de la non violence », peuvent être définies comme : Ecoute, Responsabilité, Engagement. Je ferai dans l’année un podcast pour expliquer le sens de ces valeurs. En attendant, je vous laisse avec mon texte de 2020, inachevé, mais néanmoins existant.
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Il y a quelques temps, j’avais écrit un article sur les trois valeurs fondamentales que j’avais découvert dans le tome 2 de Conversation avec Dieu (oui bon hein, je lis ce que je veux, même de la spiritualité new age, je vais la ou il y a à la fois beaucoup de boue et beaucoup d’or). Quelques années encore avant, au Lycée, j’avais défini 3 autres valeurs encore (a croire que j’en change tous les 5 ans), qui étaient: « Considération, Conscience, Intelligence ».
Donc, mes valeurs « à l’époque de la Fac » disons, c’était celles de mon précédent article: Conscience, Honnêteté, Responsabilité. Par la suite, au fil de mon expérience de vie (et notamment en entrant dans la vie active), j’ai de nouveau changé de système valeur, pour adopter le système qui est toujours le mien actuellement:
Conscience, Autonomie, Discipline.
Je vais développer chacune d’entre elle, puisque si vous êtes là, c’est sans doute que cela vous intéresse.
Conscience
Ca ca n’a pas changé, c’était déjà ma première valeur dans mon précédent article, et elle l’est toujours aujourd’hui. Cependant, je peux quand même ajouter une bricole ou deux à ce que j’ai déjà dit par le passé.
Pour moi, vivre la valeur conscience, cela consiste à présent à avoir une vision bayésienne du monde, un état d’esprit d’éclaireur: je m’intéresse à ce qui Est, plutôt qu’à ce qui me fait plaisir. Je privilégie la vérité au bonheur, bien que je m’efforce de concilier les deux et que coopérer avec ce qui Est me semble plutôt facilitant pour vivre heureux, dans le sens ou l’on n’ajoute pas du malaise sale (de la souffrance) au malaise propre (de la douleur). Cette expression de « malaise » sale et propre étant tirés du livre de Sam Harris sur la thérapie ACT.
Autonomie
Résoudre les conflits par soi-même sans dépendre de l’autorité permet de pouvoir crée un sentiment de sécurité même dans les situations ou il n’y a aucune autorité vers laquelle aller pour qu’elle joue pour nous un rôle de sauveur.
C’est un peu comme la différence entre la morale et l’éthique: l’éthique, ce sont les règles qui font sens pour nous et qu’on va respecter même s’il n’y a personne pour nous juger, nous surveiller et nous punir en cas de transgression de ces valeurs.
C’est pour ca que c’est absurde quand on me dit que « j’ai pas le droit » de manger de la viande: si, j’ai le droit. Je n’en ai pas envie, c’est différent. Ca n’a pas de sens pour moi de manger de la viande. De la même manière, j’ai le droit de manger des fruits importés de l’autre bout du monde, j’ai le droit d’acheter un nouveau smartphone tous les ans, j’ai le droit de rouler en 4×4, de prendre l’avion tous les mois pour partir en week-end de vacances, j’ai le droit de prendre des douches de 30 min tous les jours, j’ai le droit de faire des études pour devenir Trader et faire un bullshit job. Cependant, je n’en ai pas envie, parce que cela ne fait pas sens pour moi.
C’est donc une différence radicale, entre la morale et l’éthique. Je suis à moi-même ma propre loi. Je définis moi-même ce que je considère comme ayant ou non du sens dans ma vie. A quoi je vais dire oui, à quoi je vais dire non. Sans qu’une autorité extérieure me dise explicitement quoi décider.
Discipline
Je définis la discipline comme le fait de pouvoir agir en harmonie avec ses valeurs même quand ce n’est pas confortable. A différer un plaisir à court terme pour un plaisir plus grand à long terme.
C’est une valeur que je cultive et qui fait sens pour moi, bien que je ne la vive pas en action autant que j’aspire à le vivre à l’avenir.
D’ailleurs, comme vous pouvez le constater, cette 3e partie est plus petite que les deux autres. Coïncidence ?
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Voilà, c’est tout pour moi pour aujourd’hui. Je déteste toujours autant le mode « bloc » de l’éditeur WordPress, et je ne trouve toujours pas légitime de payer 300€ par an pour avoir le droit d’installer des extensions et avoir un éditeur « normal ».
Du coup, lassé de ne pas pouvoir écrire sur ce blog, j’ai fini par décidé de passer plutôt vers un format audio. Ceux que cela intéresse trouveront facilement, je pense. Les autres peuvent toujours me demander.
A bientôt !
Meta-Self 